Été 2024 : une sécheresse à venir ?

Après une période hivernale marquée par une douceur anormale dans de nombreuses régions de France, les précipitations du printemps ont été très inégales géographiquement. Pourtant, les forts cumuls de pluies et les inondations de ces dernières semaines n’ont que partiellement permis de remplir les nappes phréatiques. Alors, les fortes pluies de début d’année permettra-t-il d’éliminer le risque de sécheresse estivale ?

I/ C’est quoi la sécheresse ?

Derrière le mot “sécheresse”, nous distinguons trois définitions :  

- La sécheresse météorologique ou atmosphérique qui se traduit par une réduction des précipitations pendant une période prolongée. En France, on considère que l’absence de précipitation pendant 15 jours consécutifs induit une sécheresse météorologique.

- La sécheresse agricole correspondant à une humidité relative du sol suffisamment faible pour impacter les productions végétales. Le niveau déterminant une sécheresse agricole dépend du type de sol, de la plante mais également des pratiques agricoles.  

- La sécheresse hydrologique correspond à un déficit durable des précipitations et un déficit important des eaux de surfaces (rivières, fleuves) et souterraines (zones aquifères et nappes phréatiques).

II/ La menace d’un été plus chaud ?

En France, nous avons connu une sécheresse très élevée sur l’année 2023, mais quand est-il pour l’année 2024 ?

La succession des sécheresses de ces dernières années peuvent impacter durablement les écosystèmes et les réserves d'eau lorsqu’elles ne sont pas compensées par des précipitations conséquentes et étalées sur l’année, permettant alors de rétablir un équilibre hydrique du sol. En France, le sud du pays, est marqué par un déficit de précipitations depuis l’hiver 2023 et une augmentation des températures printanières par rapport aux normales saisonnières. Un assèchement général particulièrement élevé est attendu pour cet été 2024. Les régions Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d’Azur présentent déjà des niveaux bas des eaux souterraines cumulées à des épisodes de sécheresse modérées à intenses. Les services de l’État restent vigilants concernant la saison estivale car les dernières prévisions de Météo France annoncent un été avec des températures largement supérieures à la normale. Les températures sont des indicateurs déterminants à prendre en compte pour mettre en place les actions nécessaires afin de maintenir un niveau d'approvisionnement en eau suffisant et préserver les populations les activités économiques.  

III/ Comment les cultures font face aux périodes chaudes ?

Les plantes pompent, pendant tout leur cycle de croissance, l’eau nécessaire pour couvrir l’ensemble de leurs besoins. Lorsque la quantité d’eau diminue, la plante met en place un certain nombre de mécanismes permettant d’éviter ou de réduire l’impact de ce stress. Si cela n’est pas suffisant, la plante réduit son cycle et rentre en sénescence de manière précoce. La chaleur estivale augmente l’évaporation à la surface du sol et l’évapotranspiration des plantes qui accentue le prélèvement d’eau dans le sol. En somme, plus la plante transpire, plus son besoin hydrique augmente et dans le cas des plantes cultivées, accentue le phénomène de sécheresse agricole.

Lors des épisodes de pluies estivales, de faibles précipitations bénéficient aux végétaux et ne permettent pas de compléter la réserve utile en eau du sol. Au contraire, des précipitations trop importantes ne peuvent pas être absorbées en totalité du fait de la saturation des premières couches de sol. L’excès d’eau est alors évacué dans les rivières ou bien se retrouve bloqué et provoque une inondation des zones agricoles.

IV/ Une solution naturelle pour lutter contre la sécheresse ?

La solution MYCOPHYTO s’appuie sur une symbiose naturellement présente dans les sols, la mycorhization. Cette symbiose entre les racines d’une plante et des champignons microscopiques naturellement présents dans le sol est fortement dégradée dans les sols agricoles du fait des itinéraires techniques généralement défavorables à la biodiversité microbienne des sols. Toutefois, la mycorhization reste un levier important de l'agriculture de demain. En effet, les connaissances scientifiques, les données obtenues lors de nos essais et le retour important de nos clients, nous montrent que notre solution permet d’améliorer la croissance des plantes cultivées et de maintenir les rendements lors de contraintes hydriques fortes.